4. Le tournoi de Sumo de Nagoya – Besuch am Sumo-Turnier in Nagoya

(12 juillet / 12. Juli)

Le chateau de Nagoya, proche de la salle du tournoi / Das Schloss von Nagoya, in der Nähe der Turnierhalle

Un tournoi de Sumo a lieu à Nagoya (4ième ville du Japon) chaque mois de Juillet, il fait partie des 6 tournois annuels officiels de Sumo. La ville se trouvant sur notre chemin entre Takayama et Kyoto, nous n’hésitons pas longtemps et partons a la découverte DU sport national nippon (même si le base-ball et le football l’ont un peu détrôné depuis quelques années). L’événement dure deux semaines et nous décidons d’assister à une après-midi de tournoi (la 3ème), qui commence par une cérémonie d’entrée et les combats des catégories de sumotoris (en japonais il faut dire « rikishi ») moins expérimentés mais pourtant aussi costaud que ceux qui viennent plus tard, à savoir la « Makuuchi », catégorie reine, qui combattent pour maintenir leur place tout en haut dans la hiérarchie. Ayant initialement peu d’idée des règles et coutumes dans ce sport. Alexis connait quand même les règles de bases du combat… et bon, il faut dire que les règles en soi ne sont pas si difficiles à comprendre, …il en est autrement par contre de la structure et évolution de la hiérarchie après chaque tournoi, ainsi que des multiples rituels, très intéressants, que ont lieu avant et entre chaque match.

Sumotoris au quotidien (mais comment passent t'ils le portique de sécurité ?) / Sumo-Ringer im Alltag (und wie haben die es nur durch die Sicherheitsbarrieren geschafft?)

Nagoya (Sumo Turnier): Einem Sumo-Turnier beizuwohnen ist viel Spannender als ich gedacht habe und der Nachmittag in Nagoya, der viert grössten Stadt Japans und Austrageort vom jährlichen Juli-Turnier ging im Flug vorbei. Da Nagoya auf unserem Weg von Takayama nach Kyoto liegt, haben wir nicht lange gezögert und uns aufgemacht DEN japanischen Nationalsport- in den letzten Jahren haben aber auch Fussball und vor allem Baseball einiges an Popularität gewonnen- zu entdecken. Ein Turnier dauert jeweils zwei Wochen, wobei alle Sumotoris (in japanisch, „Rikishi“) jeden Tag einen Kampf bestreiten müssen. Die nachmittägliche Veranstaltung beginnt mit einer Eröffnungszeremonie, gefolgt von den Kämpfen der jüngeren und weniger erfahrenen, jedoch genau so „gut gebauten“ Sumotoris. Es folgen darauf die „Makuuchi“, die Sumotoris der Königskategorie, die für die Erhaltung ihres Ranges ganz oben in der Hierarchie kämpfen. Die Sumo-Regeln sind schnell verstanden, anders steht es mit der eher komplexen Struktur und Wendungen in der Hierarchie nach Ende eines Turniers, sowie den vielen, sehr spannenden und faszinierenden Ritualen, welche vor und nach jedem Match vollzogen werden.

Représentation ancienne de differentes techniques de lutte Sumo / ältere Darstellung der verschiedenen Kampftechniken des Sumos

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Petite introduction très très basique sur les us et coutumes de ce sport : le champion sumo s’appelle le Yokozuna., il n’y en a qu’un et c’est un statut très dur et long à acquérir, il faut monter progressivement dans la hiérarchie et ensuite assurer des bons scores à chaque tournoi. En effet, à chaque tournoi qui dure 15 jours, chaque sumotoris affronte (un combat par jour) ses 15 rivaux les plus proches dans la hiérarchie (par catégorie), et le bilan général du tournoi permet de dire s’il a plutôt « réussi » (i.e. plus de victoires que de défaites) son tournoi, synonyme de promotion, ou de maintien ou alors au contraire s’il l’a plutôt « rater ». il y a ensuite plein de subtilités toutes japonaises sur le passage d’une catégorie à l’autre puis enfin dans la progression au sein des plus hauts rangs (à partir de Sekiwaké), celle-ci se faisant généralement au mérite aussi.

On peut  noter, c’est marrant, que la plupart des lutteurs les mieux classés, ne sont pas japonais mais d’origine étrangère, à commencer par le Yokosuna, mongol, mais aussi 3 des 4 osekis qui viennent de pays comme l’Estonie, la Bulgarie et la Monglie (encore), seul Kaio est japonais…mais nous assistons à son dernier tournoi avant son départ é la retraite !

Pour les règles mêmes du combat, pour simplifier, bah dès que celui-ci commence, il faut que l’un des adversaires arrive projeter son rival hors du cercle de combat (formés de sac de riz, le sol étant essentiellement composé de sable), ou alors de la déséquilibrer pour le faire toucher le sol, avec n’importe quelle partie de son corps.

Sumotori vu par le peintre japonais Hokusai / Sumo-Ringer, gezeichnet vom japanischen Maler Hokusai

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Kurze (vereinfachte) Einführung: Die Nr. 1 des Sumos heisst Yokozuna, wobei es sehr schwierig ist diesen Status zu erhalten, da es u.a. auf jahrelangen guten Turnierresultaten basiert. So kämpft bei jedem Turnier jeder Sumotori gegen die 15 Rivalen seiner Kategorie und die Resultate nach Ende des Turniers zeigen auf, ob ein Sumotori eher erfolgreich war, d.h. mehr Siege als Niederlagen hatte, und promoviert werden kann, oder anderenfalls, wenn ihm das Turnier nicht ganz „gelungen“ ist, eventuell deklassiert werden muss. Betreffend den Übergang von einer zur anderen Kategorie gibt es im Weiteren noch eine ganze Reihe von typisch japanischen Finessen, wobei die Aufnahme in die höchste Kategorie (d.h. ab dem Rang eines Sekiwakes) schlussendlich nicht nur mehr alleine aufgrund von Turnierresultaten erfolgt, sondern auch auf „ausserordentlichen“ Verdienst.

''Petit'' étirement (rituel de "chasse des esprits") / Kleine Dehnübung vor Kampfbeginn (Ritual zur Verjagung der Geister)

Es ist fast schon eigenartig, dass die besten Sumotoris nicht Japaner sind, sondern Ausländer. So stammt beispielsweise der Yokosuna, die Nr.1, aus der Mongolei, während drei der vier Osekis aus Estland und Bulgarien, und erneut der Mongolei sind. Der einzige Japaner ist Kaio, der an diesem Turnier seine letzten Kämpfe bestritt bevor er mit 37 Jahren in den Ruhestand tritt…!

Was die Regeln des Sumo-Kampfs betrifft, sind diese ziemlich einfach und gewonnen hat der Sumotori, der es nach Kampfbeginn zuerst schafft seinen Rivalen entweder aus dem Ring zu stossen oder ihm das Gleichgewicht zu rauben, so dass er mit irgendeinem Körperteil den Boden (aus Sand!) berührt.

Déséquilibre subtil / Etwas aus dem Gleichgewicht

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Il est fascinant de voir les sumos, qui dus à le corps massifs ont presque de la peine à se déplacer facilement/gracieusement en temps normal, mais qui exercent les rituels préparatifs dans le dojo avec une élégance impressionnante, avant de partir a l’attaque avec une force énorme et une grande agilité et tout en… « Subtilité » (bon OK pas tout le temps). A cela s’ajoute le cadre des combats qui est extrêmement intéressant à suivre, à commencer par les cérémonies d’ouverture et de clôture de chaque journée (et d’introduction de la catégorie reine), l’appel des sumotoris au prochain combat (très …. « sonore ») ainsi que les divers rituels à chaque début de combat comme notamment la purification du sol avec le sel et le fameux moment où les Rikishis frappent le sol avec leurs jambes de manière à chasser les esprits, image sans doute la plus connue du Sumo. Enfin on peut noter la non moins populaire « démonstration du bâton » par celui  considéré comme le meilleur sumo du jour.

Danse du baton1 / Tanz mit dem Stab
Danse du baton 2 / Tanz mit dem Stab (Fortsetzung)

Rituel de début de match (lancée d'une poignée de sel) / Anfangsritual "Salz streuen" zum "Reinigen des Bodens"

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Es ist schon ziemlich faszinierend den Sumotoris zuzuschauen, denn einerseits können diese aufgrund der grossen Körperdichte teilweise kaum richtig laufen, im Ring vollziehen sie dann aber fast schon elegant ihre Kampfvorbereitungsrituale, um wenig später mit voller Wucht aufeinander loszustürmen. Andererseits ist das ganze Drumherum, wie beispielsweise die Eröffnungszeremonie, das Ausrufen der Kämpfer in Form eines eher monotonen aber lautstarken Gesangs oder der Übergang sowie die Vorbereitungen zum nächsten Kampf, während welchen die Sumotoris u.a. den Boden, um ihn zu „reinigen“ mit Salz bestreuen oder die Beine auf den Boden hauen, um die Geister zu vertreiben. Die Vorführung des Schwerts durch den momentan als besten Sumotori betrachteten Kämpfer ist ein weiteres, nicht weniger populäres Ritual am Ende eines Turniertages.

On se toise un pti coup... / Ein paar böse Blicke...

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L’ambiance dans le stade est excellente et nous nous prenons vite au jeu à supporter, à voix haute comme la plupart des japonais présent le font, les différents sumotoris 😉 .

Die Atmosphäre im Stadium ist ausgezeichnet, so dass wir uns schnell anstecken lassen und lautstark mit den lokalen Fans die verschiedenen Sumo-Ringer anfeuern.

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...Et c'est parti ! ... und dann geht's los!

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Une fois n’est pas coutume,quelques photos supplémentaires de cette après-midi, avec , en prime, 2 vidéos assez sympas, la première reprend l’ensemble des rituels de début de match tandis que la seconde présente un match (l’Oseki bulgare contre un autre Sumotori)

Wie üblich ein paar zusätzliche Bilder dieses sehr unterhaltsamen und spannenden Nachmittags, und als “Special” zwei Kurzfilme, wobei das erste die ganzen Kampfvorbereitungsrituale und das zweite einen Kampf zwischen dem bulgarischen und einem weiteren Sumo zeigt.

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Liens vers les vidéos : Sumo-Préparation

XXXXXXXXXXXXXXXSumo-Combat

Architecture moderne au centre de Nagoya / Moderne Architektur in Nagoya
Ballet de balais entre 2 matchs / "Besen-Tanz" zwischen zwei Kämpfen

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L'accueil des Champions ! - 1 / Vorderansicht der Champions....
L'accueil des Champions ! - 2 / ... und Hintersicht der Champions 😉
Préparation, concentration... / Vorbereitung, Konzentration...
Rituel de début de match - 1 / Vorbereitungsrituale
Rituel de début de match - 2 / Vorbereitungsrituale (Fortsetzung)
A l'abordage !! / Es wird hart zugegriffen
Devant le tableau de résultats du jour / Die Resultate-Tafel

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