(du 9 au 12 juillet)
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Depuis Nagoya, la quatrième ville du Japon, jusqu’à Takayama, c’est un voyage en train de plusieurs heures, d’abord en shinkansen moderne (équivalent de nos TGV), puis en train régional, et enfin en train local, plutôt rustique, qui nous mènent à destination à travers de petits villages et leurs rizières, et une gorge où coule une rivière d’eau claire.
Takayama est une petite ville qui doit sa succès touristique à son joli « vieux centre », son village à l’ancienne (Hida-no-sato (cf. plus loin) et de nombreux temples. De part sa situation aux porte des alpes japonaise, c’est également un bon endroit de départ pour faire des randonnées dans les montagnes voisines.
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Von Nagoya, der viertgrössten Stadt Japans, bis nach Takayama ist es eine mehrstündige Zugfahrt durch eine vorwiegend ländliche Gegend mit kleinen Dörfern und zahlreichen Reisfeldern, sowie tiefe Schluchten mit glasklaren Flüssen, zuerst mit dem hochmodernen Shinkansen, dann mit einem Regio-Express und zu guter Letzt mit einem Holperzügli. Takayama ist ein kleines, überschaubares Städtchen mit einer schönen Altstadt und einer Vielzahl von Tempeln, und ist, in den Japanischen Alpen gelegen, guter Ausgangspunkt für Wanderungen in die herumliegenden Berge.
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Notre hébergement cette fois ne se trouve, pour une fois, pas dans une auberge de jeunesse ou un ryokan, mais dans un temple où nous logeons dans une chambre juste à cote de la salle de méditation joliment décorée. En plus d’un petit jardin zen, le temple possède, dans son sous-sol, un labyrinthe à travers lequel l’on peut s’avancer dans la plus grande obscurité afin de chercher (et surtout trouver !) la « clé du bonheur » si notre esprit est pur (ndlr : après une tentative infructueuse de chacun, nous nous sommes dit qu’il allait falloir que nous nous purifions l’âme 😉 ).
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Unsere Unterkunft ist für einmal kein Hostel oder Ryokan, sondern eine Tempelanlage, wo wir ein Zimmer gleich neben dem reich geschmückten Meditationssaal beziehen. Neben einem kleinen Zen-Garten verfügt der Tempel noch über ein Labyrinth, durch welches man in kompletter Dunkelheit wandern kann, um den Schlüssel zum Glück zu finden.
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Après nous être mis à la mode japonaise (i.e. parapluie de rigueur pour se protéger du soleil !), nous allons sur une place près du temple où a lieu, tous les jours, le marché du matin.
Nous visitons les femmes marchandes très sympas à qui nous achetons un grand tas de légumes. Après cela, nous déambulons dans les rues de la « vieille ville » où l’on est invité à diverses dégustations de produits locaux, quelques heures plus tard, nous sommes presque devenus des experts des spécialités locales 😉 , ainsi que des “sarubobos”, ces petites poupées rouges porte-bonheur caractéristiques, que nous “croisons” par milliers au coeur de la ville.
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Nachdem wir uns, ganz japanisch, mit einem Regenschirm als Schutz gegen die brütende Sonne ausgerüstet haben, spazieren wir los zum Morgenmarkt, der jeden Tag auf einem Platz in der Nähe des Tempels stattfindet, wo Bauern aus der Region eingelegtes Gemüse von den herumliegenden Bergen verkaufen. Wir statten den freundlichen Marktfrauen einen Besuch ab und werden mit Gemüse überhäuft, zudem sollen wir von allen Produkten etwas probieren, so dass wir den Markt eine halbe Stunde später fast schon als Kenner lokaler Spezialitäten verlassen, wie auch der Sarubobos, diesen kleinen, roten Glücksbringerpuppen, welche zu tausenden im Stadtzentrum anzutreffen sind;-).
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Lors d’une balade matinale de temple a temple sur le « tera-mochi » local (collines où se concentrent des édifices religieux, temples, sanctuaires et cimetières, nous avons, une fois de plus, une illustration de la grande amabilité et hospitalité des japonais, mais aussi de leur envie de partager leur culture avec les étrangers. En passant devant un temple, nous nous faisons inviter par une jeune femme que nous suivons docilement sans savoir ce que nous attend (ne maitrisant pas vraiment la langue) dans un temple Zen.
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Depuis la salle d’entrée, nous passons un long couloir et arrivons dans une salle agréablement ventilé où un moine s’apprête à méditer. S’ensuit alors une séance d’apprentissage de la méditation Zen, durant laquelle le moine essaie tant bien que mal de nous expliquer les rudiments de cet art. Pendant vingt minutes, nous sommes assis en position du lotus (assis en tailleur …mais en plus compliqué) plus ou moins adroitement et essayons de garder la position, le dos bien droit, ce n’est pas aussi simple que ca! Malgré nos efforts, il semble que nous ne sommes pas ses élèves les plus talentueux car le moine nous donne a la fin quelques conseils d’amélioration et un dépliant d’introduction a la méditation zanzen ;-). Avant que nous repartons, du thé vert frais et des biscuits au thé vert nous sont servis, la jeune femme nous pose discrètement quelques questions sur nos pays d’origines et puis nous laisse reprendre notre chemin.
Bei einem morgendlichen Spaziergang von Tempel zu Tempel erleben wir ein weiteres Beispiel der grossen Gastfreundlichkeit der Japaner, aber auch ihres Interessens ihre Kultur mit Fremden zu teilen, als uns eine junge Frau in einen Tempel einlädt. Verständigungsschwierigkeiten machen, dass wir ihr einfach mal folgen, gespannt, was sie uns zeigen will oder mit uns vorhat. Sie führt uns durch einen längeren Gang in einen kühlen Raum, wo ein Mönch sich gerade für die Meditation vorbereitet. Wir werden aufgefordert uns ebenfalls im Schneidersitz hinzusetzen und beim Meditieren mitzumachen. Zwanzig Minuten sitzen wir mehr oder weniger still da, versuchen die Position zu halten und nicht mit dem Rücken einzuknicken, was gar nicht so einfach ist. Trotz unseren Bemühungen scheinen wir nicht gerade seine talentiertesten Schüler gewesen zu sein, denn der Mönch gibt uns am Schluss noch ein paar Tipps und eine Anleitung zur Zanzen-Meditation mit auf den Weg 😉. Bevor wir weiter ziehen, trägt man uns noch gekühlten Grüntee und Grünteeguetzli auf, stellt höflich ein paar Fragen zu unserer Herkunft und entlässt uns dann wieder in die mittlerweile brütende Mittagshitze…
Nous rencontrons une autre fois, sur notre chemin de balade, une dame plutôt âgée qui nous interpelle alors que nous passons à côté d’un petit sanctuaire. Très dynamique elle entame la conversation en nous apprenant qu’elle est fan de la Scandinavie ( !) et qu’elle s’occupe maintenant du sanctuaire, étant à la retraite après avoir été responsable de la maternité de Takayama, rien que ça !
Nous discutons pendant environ une heure avec cette personne adorable qui nous apprend, dans un anglais plutôt bon, pas mal de choses sur la ville, sur sa vie et sur le sanctuaire (du moine Kobo Daishi, cf. post sur Koya-san pour plus d’informations sur cet éminent personnage de l’histoire japonaise)…Encore une rencontre très enrichissante et inoubliable !
Ein anderes Mal treffen wir auf einem Spaziergang auf eine ältere, dynamische Dame, die uns anspricht, als wir an einem Denkmal vorbei gehen, und in ein Gespräch verwickelt. Sie erzählt uns, dass sie ein grosser Skandinavien-Fan ist und seit ihrer Pensionierung- sie war Verantwortliche der Geburtenstation im Spital von Takayama!- das Denkmal pflegt und hütet. Während einer guten Stunde erzählt sie uns in ganz passablem Englisch viel Interessantes über die Stadt, ihr Leben und das Denkmal (des Mönchs Kobo Daishi, siehe Post zu Koya-san für mehr Infos über diese illustre Figur der japanischen Geschichte)… Eine weitere spannende und bereichernde Begegnung!
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Un petit peu en dehors de la ville, se trouve Hida-no Sato, une sorte du „Ballenberg“ japonais, véritable village ancien recomposé qui donne une bonne impression sur la vie rurale d’il y a quelques siècles et montre, en plus, des nombreux bâtiments anciens, les style de vie, métiers et traditions locales de l’époque.
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Nous visitons le village qui est parsemé d’explication très intéressante, en suivant un sentier qui nous mène à travers les différents bâtiments, la plupart « amené » de toute la région. Dans les maisons, se trouvent notamment divers petits ateliers où des gens reproduisent les techniques traditionnelles des productions de tuiles en bois (de parement de façade), du tissu, de vernissage/lacquage ainsi que des objets très finement sculptés en bois.
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Etwas ausserhalb gelegen befindet sich Hida-no-Sato, eine Art japanisches Ballenberg, welches einen Einblick auf das Leben auf dem Land von damals gibt und neben zahlreichen traditionellen Gebäuden auch die Lebensweise, alte Berufe und Traditionen aufzeigt.
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Hida-no Sato liegt an einem kleinen See, gleich am Waldrand und ist sehr schoen und informativ gestaltet (japanisch eben!). Ein Weg fuehrt an den verschiedenen Gebaeuden vorbei, welche aus verschiedenen Regionen Japans zusammengetragen wurden. In mehreren kleinen Ateliers stellen Menschen auf die traditionnelle Art und Weise Schindel, Stoffe und Holzgegenstaende her.
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Autre anecdote sympathique, la recherche d’un restaurant, un soir, nous finissons par taper a la porte d’un endroit discret depuis l’exterieur.
Nous passons un rideau, descendons des escaliers puis entrons dans ce que nous pouvons considérer comme un restaurant japonais typique, dans lequel les clients mangent dans des petites chambers séparées, assis par terre. Après avoir déposé nos chaussures dans des consignes à l’entrée, nous nous asseyons, avec un peu de peine avec nos longues jambes, puis étudions la carte minutieusement et sonnons la cloche (i.e. en fait un « bip », nous sommes au 21ème siècle 😉 )pour poser la commande. Ce soir, pour nous, au menu, ce seront des haricots gingko fermentés, des morceaux de tofu a la vapeur, une okonomiyaki (une sorte d’omelette ou pizza, mode japonaise), un plat de riz, puis pour le dessert, un assortiment des spécialités au saveur de thé vert (matcha), un des favoris des japonais.
Eines Abends, auf der Suche nach einem Restaurant, schlendern wir eher ziellos durch die Strassen und klopfen schlussendlich an die Türe eines von aussen eher unauffällig scheinenden Lokals. Durch einen Vorhang hindurch und die Treppen runter, landen wir in einem typisch japanischen Restaurant, in welchem die Gäste jeweils in separaten Räumchen an ihren kleinen Tischchen auf dem Boden sitzen.
Die Schuhe werden in Schliessfächern in einem Vorraum des Restaurants gelassen, es lohnt sich also an diesem Tag nicht gerade die löchrigsten Socken zu tragen…;-) Nachdem wir langbeinigen Touristen etwas umstaendlich Platz genommen und die Speisekarte ausführlich studiert haben, klingeln wir ein Glöcken und das Servierpersonal oeffnet die Schiebetuere und nimmt die Bestellung entgegen. An diesem Abend gibt es fuer uns fermentierte Gingko-Bohnen, gedämpfte Tofustückchen, Okonomiyaki (eine Art belegte Omelette bzw Pizza) und zum Dessert einen Teller voll Grüntee-Spezialitaeten (matcha), ein Favorit der Japaner.
Petite galerie d’autres photos prises sur place :