Nara (le 14 juillet / 14. Juli)
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Une sortie journalière nous amène à Nara, une des anciennes capitales du Japon. La raison pour laquelle le Japon se jouit de nombreuses anciennes capitales est le fait que pendant une époque, à l’arrivée au pouvoir d’un nouvel empereur ou une nouvelle impératrice, son lieu de domicile devenait automatiquement la nouvelle capitale. Ceci changea cependant quand un membre élevé du pouvoir religieux local, amant de l’impératrice du moment, commença à prendre trop d’influence sur les fonctions publiques de l’impératrice. Afin d’éviter un tel mélange de pouvoir, la capitale fut alors déplacée et prit un siège permanent à Kyoto pendant plusieurs siècles d’affilés (avant que Tokyo-Edo ne la remplace dans la deuxième partie du XIXe siècle).
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Ein Tagesausflug bringt uns nach Nara, einer der zahlreichen ehemaligen Hauptstädte Japans. Der Grund weshalb Japan auffallend viele verschiedene Hauptstädte hatte ist, dass jeweils bei der Amtsübernahme eines neuen Kaisers, dessen Wohnort sogleich zur neuen Hauptstadt erkoren wurde. Dies änderte sich, nachdem ein ranghohes Mitglied des einflussreichen lokalen Klerus, welches gleichzeitig Liebhaber der damaligen Kaiserin von Nara war, die Amtsgeschäfte seiner Partnerin anscheinend zu stark beeinflusste. Um dies in der Zukunft zu verhindern wurde die Hauptstadt daraufhin aus Nara weg und nach Kyoto versetzt.
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A peine arrivée a Nara, nous prenons vite compte de la passion des locaux pour les biches, la mascotte de la ville (et surtout animal sacré), que nous rencontrons aux quatre coins de la ville… assez peu farouches, voire même « zen », elles mangent, se reposent, grignotent à peu près tout ce qu’elle trouve, ….avec une prédilection pour les biscuits des touristes,…mais ne rechigne pas devant un parapluie ou des sacs plastiques, qu’elles dégustent (essaient tout du moins) sans hésitation 😉
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Als wir in Nara ankommen, faellt uns als ziemlich schnell die Vorliebe der Lokalbevoelkerung für Rehe, dem stadteigenen Maskottchen, auf und wenig spaeter treffen wir auch schon auf diese sonst eher schuechternen Vierbeiner, die in Nara an jedem Ecken grasen, rasten, knabbern und ueberall herum stehen, wo nur möglich und auch vor Regenschirmen und Plastiktüten nicht Halt machen;-)!
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Nous commençons notre tour à travers Nara en visitant une maison ancienne traditionnelle dont l’ fonctionnalité et intelligence de construction, pour l’époque, nous impressionne beaucoup. Détail amusant, vu que dans le passé, la taxe foncières se basait principalement sur la largeur de la façade frontale, les maisons étaient généralement construites avec une largeur minimale (env. une pièce, 2 pièces, les autres s’alignant ne enfilade vers l’arrière), créant ainsi des maisons toute en longueur. Les différentes pièces, connectées par des cloisons amovibles, donnaient notamment la possibilité d’adapter la taille des chambres d’après les besoins du moment. Un jardin intérieur de la maison, procurait à la maison une certaine fraicheur, très appréciable notamment pendant les chauds étés (expérience faite 😉 ). Sur la façade, des lattes de bois étaient fixées de manière à laisser entrer la lumière du jour et voir depuis l’intérieur, quasiment sans être vu depuis la rue.
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Auf unserem Rundgang durch die Stadt stossen wir auf ein traditionelles japanisches Haus, welches uns wegen seiner Funktionalität und baulichen Intelligenz der damaligen Zeit sehr beeindruckt und gefällt. Da früher die Gebäudesteuern in Japan basierend auf der Breite der Frontfassade berechnet wurden, sind ältere Häuser vorne meist schmal und nur ein Zimmer breit, dafür nach hinten in die Länge gezogen. Die verschiedenen Räume sind durch Schiebetüren bzw. verschiebbare Wände miteinander verbunden, was erlaubt, die Grösse der Räume den Bedürfnissen entsprechend anzupassen und zu verändern. Im Innern des Hauses sorgt ein kleiner Zen-Garten für etwas Frische, kleine Schubladen beispielsweise unter den Stufen für viel Stauplatz und versetzten Holzlatten der Hausfassade für viel Licht.
Après un bref arrêt dans de magnifiques jardins japonais, nous arrivons à l’imposant Todai-ji, gigantesque palais qui n’est pas moins que le plus grand édifice entièrement construit en bois du monde (nous dit-on en tout cas), qui est connu notamment pour son énorme statue du ur-buddha cosmique (plus grande statue de Bouddha du Japon). Nous passons à travers la Kannon du temple (porte d’entrée monumental) où nous saluons les habituelles 2 statues de Angyo et Ungyo , personnages divins censés protéger les temples, puis continuons notre balade aux travers les différents édifices religieux de Nara.
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Mention spécial au temple/sanctuaire de Kasuga, décoré avec plus de 1’800 lanternes de toutes tailles et de tout type (bois et pierre pour les plus anciennes, métal ou béton pour les autres ou certaines rénovées)… Une illustration de plus de la « passion des grands chiffres » nous est en fait déjà sauté dans les yeux dans le sens ou beaucoup de temples ou monuments n’exposent pas seulement une ou deux statue, mais carrément cents, milles voire plus. Ainsi, le Sansugendo, a Kyoto (cf. post correspondant), héberge plus de mille statues de bouddhas, le Fushimi-inari sanctuaire des toris rouge, le grand Buddha dans le torii-ji a Nara est garde par mille petites statues Buddha pendant que le Buddha de Saskura (Fukuoka) dort sous les yeux d’une centaine de gardes…sans parler des origamis pliés par milliers pour porter bonheur ! (et encore on en passe…)
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Nach einem kurzen Stopp in einem japanischen Garten, kommen wir am imposanten Todai-Ji vorbei, einem gigantischen Palast, der inmitten eines grossen Gartens liegt und vor allem für seine riesige Statue des kosmischen Ur-Buddhas bekannt ist.
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Etwas weiter weg besuchen wir den Kasuga-Schrein, der mit mehr als 1’800 Laternen aus Beton, Metall oder Holz geschmückt ist. Die Freude an grossen Zahlen ist uns während unserer kurzen Zeit in Japan bereits aufgefallen und so stellen viele Tempel und Denkmäler jeweils nicht nur eine Statue sondern gerne gleich mehrere, teils sogar Hunderte oder Tausende Exemplare davon zur Schau stellen. In diesem Sinne zieren beispielsweise in Kyoto im Fushimi-Inari Tausende von rotleuchtenden Shinto-Doris aneinander gereiht den Weg zum Tempel, bewachen Tausend Buddhas den grossen Buddha im Torii-Ji in Nara, stehen Hunderte Krieger beim Schlafenden Buddha in Sasakura/Fukkuoka Wache.,. ganz zu schweigen von den Tausenden von Hand gefalteten Origamis).
Koya-San (le 15-16 juillet / 15.-16. Juli)
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Au IXeme siècle, à son retour de Chine, après deux ans d’études, Kobo Daishi, le fondateur du bouddhisme ésotérique Shingon, cherche un endroit approprié pour y pouvoir établir son centre religieux et le trouve son bonheur au Koya-San, petit plateau situé dans les montagnes du NordOuest de la péninsule du Kii au Sud de Kyoto, qui, aujourd’hui, figue parmi les endroits de pélerinage les plus prisés au Japon. La route d’accès au Koya-San n’est pas simple, mais très belle et mène pendant des kilomètres à travers des gorges de plus en plus étroites, avant de monter, au bout de la vallée en funiculaire jusqu’au haut plateau où se situe le village du même nom.
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Als Kobo Daishi, der spätere Gründer des esoterischen Buddhismus, im 9. Jahrhundert nach zwei Jahren Studium aus China zurück kehrte und einen Ort zur Errichtung (s)eines Ordens suchte, fiel seine Wahl auf Koya-San; Ort im Nordosten der Halbinsel Kii, im Süden Kyotos, der heute zu den bedeutenden Pilgerstätten Japans gehört. Die Anfahrt ist nicht ganz einfach, jedoch schön, kilometerlang durch immer tiefere Schluchten, zuletzt mit einer steilen Standseilbahn auf ein Hochplateau, wo sich das gleichnamige Dorf befindet.
Suivant les bons conseils d’un ami (merci Pascal 😉 ), nous décidons de disposer du Shukubo , à savoir que nous sommes hébergés pour la nuit dans un (des multiples) temple local traditionnel.
Ce dernier est doté de jardins traditionnels, d’un jardin de pierre, d’une grande salle de méditation, richement décorée, ainsi que d’autre salles de prières, de travail ou de repas, dotées de très jolies peintures et/ou tapisseries, ainsi que d’un bain commun japonais.
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Nous trouvons, un peu surpris, dans notre chambre type « old japanese style » une télé couleur, qui ne « cadre » pas exactement avec l’esprit du lieu mais aussi l’idée et le programme de notre séjour au temple (méditation et silence). Les moines nous invitent à participer à leurs activités journalières et de joindre, le soir avant le diner, une bonne séance de méditation ainsi que le chant, le lendemain, au lever du jour. Si cette dernière est encore assez intéressante, la méditation d’une heure, dans toujours la même position, se révèle être plus pénible voire douloureuse pour nos dos peu habitués d’occidentaux (surtout après des jours de portage de toutes nos affaires).
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Wir übernachten in einem Tempel (Shukubo) der ganz traditionell mit einem Zen- aber auch einem Steingarten ausgestattet ist und neben einem grossen Meditationssaal, etlichen weiteren Räumen mit feinen Wandmalereien auch ein japanisches Gemeinschaftsbad besitzt.
Etwas mehr überrascht sind wir als wir in unserem Zimmer, Kategorie „old style japanese room“ einen Farbfernseher vorfinden, der irgendwie so gar nicht in seine Umgebung bzw. zur Idee und dem Programm des Aufenthalts im Tempel (Meditation und Stille) passt.
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Die Mönche fordern uns auf an ihrem Tagesablauf teilzunehmen und mit ihnen abends eine längere Meditationsrunde vor dem Abendessen, sowie eine Chorstunde frühmorgens zu Beginn des Tages zu absolvieren. Während letztere noch ganz interessant ist, ist die stündige Meditation frühmorgens in der immer gleichen Position für uns ungeübte Westliche eher eine Qual und die Zeit scheint im Schneckentempo vorbei zu gehen.
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La nourriture servie au temple est soumis à des critères spéciaux et préparée de façon spécifique, ce qui en fait une cuisine végétarienne évitant tout légumes ou ingrédient à l’odeur forte comme par exemple l’ail, les oignons ou les herbes épicées.
Cette cuisine, appelée Shojin, utilise souvent du tofu ou des produits similaires ainsi que des légumes et champignons des forêts & montagnes avoisinantes. Quand nous sommes appelés à manger et nous nous asseyons sur les nattes de bambou, une farandole de petits bols avec une grande variété de plats différents, soigneusement préparés et joliment présentés, nous attendent déjà. A part une ou deux choses non définissables, ces petits plats nous plaisent assez bien.
Das Essen, welches im Tempel serviert wird, unterliegt speziellen Anforderungen und wird auf eine besondere Art und Weise zubereitet, die sich Shojin nennt. Shojin ist eine vegetarische Küche, die keinerlei stark duftende Gemüse, wie beispielsweise Zwiebeln und Knoblauch oder Kräuter verwendet, und oftmals auf Tofu oder ähnlichem, sowie Gemüse und Pilzen aus den nahegelegenen Wälder und Berge, basiert. Als wir dann zum Essen gerufen werden und es uns im „Esszimmer“ auf der Bambusmatte fürs Abendessen bequem machen, stehen da schon eine ganze Reihe von kleinen Schälchen mit einer Vielfalt an verschiedenen Speisen, sorgfältig zubereitet und angerichtet, die uns bis auf eine oder zwei undefinierbare Pasten ziemlich gut munden.
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Le Koya-San jouit d’un quartier sacré, le « Garan », composé d’un ensemble de bâtiment religieux (pagodes et sanctuaires notamment), ainsi qu’un très grand temple, le Kongobu-ji (« quartier général » des moines du Koya-san), qui possède notamment le plus grand jardin de pierre du Japon, et magnifiques tapisseries illustrant l’histoire du Japon ou des scènes de nature, comme le Hanami, la floraison des cerisiers du Japon.
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Nous visitons également le célèbre et superbe cimetière d’ Okuno-in, au milieu d’une forêt de cèdres centenaires où est enterré Kobo Daishi. Ce cimetière est extrêmement grand car la légende (bouddhiste) raconte que le maitre Kobo Daishi sera l’interlocuteur privilégié du Bouddha lors de sa réincarnation, aussi depuis des générations, les notables, samouraïs et autres personnes pratiquant ce type de bouddhiste ayant les moyens, se font enterrer (ou essaient) dans ce célèbre, dans l’espoir d’être aux premières loges le moment venu…On y trouve même des tombes dédiées à des sociétés (cf. photos) ! Cette véritable nécropole regroupe plus de plusieurs dizaines de milliers tombes plus ou moins âgées, souvent recouvertes de mousse ce qui donne un côté mystique très sympa aux lieux.
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Als viel besuchter Pilgerort besitzt Koya-San ein heiliges Quartier, genannt Garan, wo sich auf kleinstem Raum eine Grosszahl an Tempelanlage, Pagoden und Schreine befindet, die alle, architektonisch wie spirituell, ihre Eigenheiten haben. Wir statten dem Kongobu-ji einen Besuch ab und sind, einmal mehr, fasziniert vom Steingarten dem grössten Japans, des letzteren, sowie grossflächigen Wandmalereien, die wichtige Stationen der japanischen Geschichte oder unberührte Naturszenen, wie den Hanami, die Blütezeit der Kirschbäume, illustrieren.
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Ebenfalls erwähnenswert ist der landesweit bekannte Okuno-Friedhof, der sich inmitten eines alten Zedernwaldes befindet, wo auch Kobo Daishi bestattet ist. Da dieser, nach buddhistischer Legende, die bevorzugte „Kontaktperson“ des grossen Buddhas während seiner Reinkarnation sein wird, bezahlen Adelige, Samurais oder ganz einfach andere Mitglieder dieser Glaubensrichtung, die es sich leisten können, seit Generationen viel Geld um auch auf diesem Friedhof bestattet zu sein, in der Hoffnung, dann am Tag X zu den Auserwählten zu gehören. Insgesamt zählt der Friedhof mehrere Tausend Gräber, die teils stark mit Moos überwachsen sind und dem Friedhof so ein mystisches Aussehen verleihen. Andererseits erspähen wir in einem etwas moderneren Teil des Friedhofs einige Gräber, die fast futuristisch anmuten und verschiedenen grossen japanischen Firmen gewidmet sind (siehe Foto).
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Quelques clichés supplémentaires de ces deux sorties très intéressantes, qui nous ont vraiment permis de mettre un coup de projecteur sur certains « fondamentaux » de l’histoire et la culture nippone / Einige zusätzliche Bilder dieser zwei ganz spannenden Ausflüge, welche uns erlaubt haben einen vertieften Einblick auf gewisse « Fondamente » der japanischen Geschichte und Kultur zu erhalten :
NARA
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KOYA-SAN :
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