(du 26 oct. au 28 oct. / 26. bis 28. Oktober)
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Après une nuit de train (depuis Iekaterinbourg), nous arrivons au petit matin à Kazan, la capitale du Tatarstan, république* la plus indépendante de Russie.
* L’espace russe possède un découpage relativement « complexe » à la fois en territoires, départements et républiques qui possèdent chacun différents niveaux d’indépendance/autonomie, … ce qui est en fait assez compréhensible lorsque l’on voit les énormes différences existantes d’une région à l’autre.
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Nach einer Nacht im Zug (von Ekaterinenburg herkommend) erreichen wir Kazan, die Hauptstadt Tatarstans, einer der stark unabhängigen Republiken* Russlands am frühen Morgen.
*Russland besteht aus einem relativ komplexen Gebilde von Territorien, Departementen und Republiken, welche alle einen unterschiedlichen Grad an Unabhängigkeit/Autonomie geniessen…was sich die grossen Unterschiede zwischen den verschiedenen Regionen wiederspiegeln.
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Durant notre séjour, nous couch surfons durant 3 excellentes nuits chez Ekaterina, jeune femme (très) active, mère d’une adorable petite Ashia (qui, à 4 ans, apprend non seulement le russe, mais aussi le français ainsi que le tatare !) et propriétaire de 2 vieux matous bien sympathiques.
Ekaterina nous apprend d’ailleurs une histoire marrante concernant le « chat de Kazan » réputé dans toute la Russie : l’impératrice Elisabeth (XVIIIème), cette dernière aurait remarqué que la ville de Kazan était plutôt épargné par les rongeurs en tout genre (rats, souris), les autorités locales lui en auraient offert quelques-uns qui, visiblement firent des merveilles au sein des palaces peterbourgeois de l’époque si l’on considère la renommée actuelle du félin.
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Während den drei folgenden Tagen logieren wir bei Ekaterina, einer jungen, äusserst dynamischen Frau und ihrer vierjährigen Tochter Ashia, welche nicht nur mit Russisch aufwächst, sondern gleich auch noch Französisch und Tatar lernt !). Die beiden wohnen zudem mit zwei älteren, etwas eigenartigen Katzen zusammen, was Ekaterina an die lokale Anekdote hinsichtlich de ‚Kater aus Kazan‘ erinnert. Diese sind in ganz Russland bekannt, denn anscheinend hat die damalige Kaiserin Elisabeth Kazan im 18.Jh einen Besuch abgestattet und dabei festgestellt, dass diese Stadt von der landesweiten Mäuse-/Rattenplage erspart geblieben ist. Auf die Frage wie die Einheimischen dies vollbracht hätten, wiesen die lokalen Behörden auf die erfolgreichen Kazaner Katzen hin und überreichten der Kaiserin als Geschenk einige Exemplare. Angesichts des Bekanntheitsgrads der Kazaner Katzen scheint es, dass diese daraufhin auch in den Petersburger Palästen gute Arbeit leisteten.
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Nos pérégrinations pédestres commencent par une balade au sein du « petit » Kremlin (=forteresse) de la ville qui est absolument magnifique, et qui, de fait, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Cet ensemble, situé sur les rives de la rivière Kazanka, se compose d’une série de palais et bâtiments tous plus majestueux les uns que les autres, accueillant diverses administrations et musées, mais aussi, et cela est unique, de 2 très belles églises/cathédrales et de la somptueuse mosquée Qolcharif (plus grande d’Europe) construite assez récemment, et qui nous rappelle que nous sommes ici en terres tatares, où la religion musulmane prédomine.
Nous poursuivons par un tour dans les rues petit centre-ville et sommes rapidement impressionnés par l’abondance de superbes anciens édifices (la plupart en rénovation), témoins d’un passé certainement assez faste.
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Wir starten unsere Erkundungstour beim eindrücklichen städtischen Kreml (=Festung), der Teil des UNESCO-Welterbes ist und sich am Ufer des Flusses Kazanka befindet.
Der Kazaner Kreml besteht aus einer ganzen Reihe an prachtvollen Palästen und Gebäuden, welche heutzutage für die Verwaltung und als Museen verwendet werden, sowie zwei imposanten Kirchen und einer Moschee, der grössten Europas, die uns daran erinnert, dass wir uns hier auf tatarischem Boden befinden, wo der islamische Glauben vorherrscht.
Weiter geht’s durch die kleinen Strassen der Altstadt, wo wir ob der Vielzahl prächtigen Bauten (meist in Renovation!), welche von einer prunkvollen Vergangenheit zeugen, staunen.
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Il est très agréable de se promener dans ce petit centre-ville, notamment autour de la rue principale (Oulitsa Baumana, piétonne) où s’alignent cafés/bars, magasins en tout genre ainsi que quelques jolis monuments (cf. beffroi de l’église Théophane, bâtiments d/architecture XIXe et statue de Shalapine).
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Nous allons également visiter l’église Saint Pierre et Paul, au style indéfinissable (à tendance baroque) mais assez élégante.
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Vor allem die Fussgängerzone im Stadtzentrum, die Baumana-Strasse, wo sich Cafes, Restaurants, Geschäfte, sowie einige Kirchen, Monumente und Statuen aneinander reihen, lädt zum Flanieren ein.
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Les jours suivants nous continuerons nos pérégrinations avec notamment la visite du musée de l’histoire du Tatarstan (au Kremlin), de la mosquée Qolcharif, mais aussi par un passage devant l’université Lénine (où ce dernier étudia pendant son jeune âge), agrémentée de fait d’une statue du jeune Vladimir Ilitch, ce qui est assez rare finalement (les statues représentant souvent ce dernier en leader révolutionnaire, cf. photos des divers autres posts).
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In den folgenden Tagen besuchen wir das ein und andere Museum, die Universität Lenins, wo dieser in seinen jungen Jahren studiert hat, wovon eine Statue des Studenten Vladimir Ilitch zeugt, und die Moschee Qolcharif.
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La multi-culturalité de l’endroit se manifeste également dans un endroit assez surprenant, situé à quelques encablures de la ville, et que nous irons visiter durant notre séjour Kazanien.
Il s’agit d’un complexe de bâtiment qui est tout bonnement magnifique, mais aussi étonnant et très intéressant.
Le « temple de toutes les religions », encore en cours de construction, est composé d’un ensemble d’édifices religieux issus des 12 (certains disent 16) religions les plus importantes de l’humanité. Les églises/mosquées/synagogues/pagodes/etc.., tout en dômes, flèches, croix et en couleurs sont en fait construits par une sorte de guérisseur local (Ildar Khanov) ayant fait fortune et croyant en une sorte de théorie que « dieu est en chacun de nous » et qu’il est inutile d’essayer de diviser et de séparer les religions, d’où ce temple universel où chacun peut (enfin pourra) venir prier.
Der Multiculturalismus zeigt sich nicht nur in der Stadt selber, sondern auch etwas ausserhalb, wo wir den ‚Tempel aller Religionen‘ aufsuchen, welcher noch im Bau ist, aber bereits im jetzigen Zustand äusserst interessant, beeindruckend und schön ist. Dieser Tempel besteht aus zwölf Gebäuden, welche für die zwölf, einige sprechen von den sechzehn, ‚Weltreligionen‘ stehen. Die Kirche/Moschee/Synagoge/Pagode/… mit ihren Domen, Pfeilen, Kreuzen, … wurden von einem lokalen Heiler (Ildar Khanov) gebaut, der glaubt, dass Gott in jedem von uns ist und Menschen aller Religionsrichtungen beim Gebet unter einem Dach vereinen will.
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Petit bonus visuel / Visueller Bonus:
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