(du 27 au 30 Aout / von 27. bis 30. August)
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Haerbin est une des plus grandes villes du NE de la Chine (plus de 4 Mio d’habitant quand même !) et est influencée par sa relation historique avec la proche Russie (nota. au cours de deux périodes : tout d’abord les travailleurs de la construction du chemin de fer entre Vladivostok et Haerbin vers la fin de 1890, puis des réfugiés fuyant la révolution de 1917), que l’on retrouve en partie dans l’architecture de certains quartiers du centre (russe du début du XXème siécle), mais aussi dans la cuisine locale.
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Harbin ist, mit mehr als vier Millionen Einwohnern, eine der grössten Städte im Nordosten Chinas und die Nähe, wie auch historische Beziehung zu Russland* ist hier u.a. in der Architektur einzelner Stadtviertel im Zentrum (russischer Stil vom Anfang des 20. Jahrhunderts) und der lokalen Küche gut spürbar.
*Hauptsächlich zwei Perioden: Bau der Eisenbahnlinie zwischen Wladiwostok und Harbin Ende 1890 und Flüchtlingsstrom aufgrund der Revolution von 1917
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Le car que nous avons pris depuis Vladivostok (env. 12h de trajet) nous dépose en fin d’après-midi au bord de la route, quelque part dans le centre-ville. Avec l’aide d’un russe parlant un peu chinois, nous prenons ensuite tant bien que mal un taxi vers la gare centrale, d’où nous essayons de nous faire une idée des directions puis de contacter notre hôte Lucy qui est prête de nous accueillir pendant notre court séjour dans la ville.
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Der Bus, welcher uns in rund zwölf Stunden von Wladiwostok nach Harbin gebracht hat, lädt uns irgendwo am Strassenrand in der Nähe des Zentrum aus (und nicht wie vorgesehen im Busbahnhof, warum auch?;-)), von wo wir mit Hilfe eines Russen, der etwas chinesisch spricht, ziemlich mühevoll ein Taxi zum Bahnhof nehmen, um uns da zuerst mal Orientierung zu verschaffen. In einer weiteren halben Stunde schaffen wir es schlussendlich auch noch Lucy, unsere Couch Surfer-Gastgeberin zu kontaktieren und erneut in ein Taxi zu steigen, um zu ihr nach Hause zu fahren. Der erste Eindruck von Harbin (und irgendwie auch China) ist denn auch etwas chaotisch, vielleicht einem Ameisenhaufen ähnlich, der ständig in Bewegung ist. Die Strassen sind vollgestopft mit Menschen und zwei-, drei- bzw. vierrädrigen Vehikeln, zudem wird überall gebaut, so dass wir die „Grossbaustelle Wladiwostok“ fast schon relativieren;-).
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Après ces quelques heures en bus puis en déambulations dans le centre-ville, nos premières impressions de la Chine (surtout pour Alexis qui n’y a jamais mis les pieds) est qu’il y règne une grande agitation permanente ! Les rues grouillent de personnes et véhicules à 2-3-4 roues, il y a énormément de travaux (du coup, on relativise presque Vladivostok J ) en villes, beaucoup de champs/cultures dans les campagnes accolées à (d’anciennes ?) grandes fermes collectives,…l’on retrouve également un certain nombre de similitudes avec le Japon (plus généralement avec nombre de pays asiatiques en fait pourrait-on dire), à commencer par la chaleur ! …tout en notant bien, en même temps, les spécificités bien chinoises liées notamment à l’histoire et au niveau économique relativement différent entre les 2 pays.
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Nous sommes, une fois de plus, excellemment bien accueillis et Lucy, notre hôte, mère de famille, prof de biochimie à l’uni, et très excitée de nous rencontrer, nous prodigue des conseils tout en nous préparant un délicieux repas chinois (ses déjeuners seront tout aussi succulents !). Elle nous apprend qu’elle a appris l’anglais pour aider son fils avec ses cours ( !) et qu’une fois, que celui serait suffisamment grand et indépendant – il a 20 ans à l’heure actuelle !- elle aimerait bien apprendre aussi le français. Nous passons deux excellentes nuits chez elle.
Ein weiteres Mal werden wir wie die Könige empfangen und Lucy, Mutter, Biochemieprofessorin an der Uni und höchst erfreut uns zu beherbergen, überhäuft uns mit guten Tipps und Informationen, und zaubert ein köstliches Abendessen auf den Tisch – nicht zu schweigen von den feinen Frühstücks!. Sie erzählt uns, dass sie Englisch für ihren Sohn gelernt hat, damit sie ihm bei den Hausaufgaben helfen kann, und dass, wenn dieser dann mal älter und unabhängig ist- er ist jetzt 20ig!-, sie gerne auch noch Französisch lernen möchte… woran wir nicht zweifeln.
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Nous passons également une super soirée avec Amy, une australienne, et son petit copain chinois, Ryan, de son nom « anglicisé », qui nous concocte un super repas chinois, agrémenté de bière Haerbin.
Les discussions sont bien animées et les sujets ainsi que les points communs ne manquent guère, étant donné que les deux, Amy et Petra, ayant travaillé dans des projets liés à la pollution ou l’environnement dans la province du Sichuan.
An einem Abend treffen wir Amy, aus Australien, und ihren chinesischen Freund Ryan, so sein „verenglischter“ Name, der uns ein feines Znacht zubereitet. Die Diskussionen sind angeregt und es mangelt nicht an Themen: Amy und ich (Petra) haben in der Vergangenheit beide mit Umweltprojekten in der Sichuan-Provinz zu tun gehabt, während Ryan, Architekt, und Alexis, Ingenieur, ihrerseits ebenfalls schnell einige Gemeinsamkeiten finden.
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Durant ces 2 jours, nous partons à la découverte de la ville (de son centre-ville plutôt), dont nous ne connaissons, en fait, quasi-rien, hormis son festival de glace en hiver. Nous concentrons nos balades dans le quartier de Daoliqù qui possède des grandes rues commerçantes avec nombre de vieux bâtiments russes (assez beaux car datant du début du siècle donc pas vraiment de style « soviétique »), ainsi que la très belle église orthodoxe tout en bulbes Sainte Sophie ! Nous nous posons également un moment au bord de la rivière Songhua où se pressent un grand nombre de personnes (nous sommes le WE), notamment des jeunes, des familles,…mais aussi de nombreux marchands ambulants (chapeaux pointus, confiserie, …tortues vivantes !) ou de courageux plongeurs allant chercher de drôles de coquillages. Nous passons une dernière nuit dans une ancienne synagogue reconvertie en hostel (très charmante illustration du pragmatisme chinois !) puis embarquons le lendemain dans le « transmandchourien » direction Beijing
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Wir verbringen die zwei Tage in Harbin mit Erkundungsspaziergängen durch das Stadtzentrum, wo wir im Fussgängerviertel Daoliqu schöne alte (prä-sowjetische!) russische Bauten finden sowie die prächtige orthodoxe Kirche Sankt Sophie, mit seinen vielen Kuppeln. Am Ufer des Songhua-Flusses machen wir eine Pause und staunen ob dem emsigen Getreibe (es ist Wochenende!): Jugendliche treffen sich in Scharen, Familien mit kleinen Kindern baden, aber auch zahlreiche wandelnde Verkäufer (Strohhüte, Süssigkeiten, Fischerruten… und lebende Schildkröten) und mutige Taucher, die Badehosen-voll Muscheln aus dem Wasser holen, suchen ihren Weg durch die Massen.
Für die letzte Nacht ziehen wir in eine alte Synagoge, welche zu einem Hostel umfunktioniert wurde- die perfekte Illustrierung des chinesischen Pragmatismus- und besteigen am nächsten Morgen die Transmandschurische Eisenbahn in Richtung Beijing.
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Même si la ville ne possède pas un « charme particulier », ce premier contact urbain avec la Chine n‘est pas pour nous déplaire, avec des gens plutôt souriants, dynamiques et amicaux, mais aussi une activité débordante, témoin notamment de l’importante croissance économique qui anime le pays, qui se traduit en partie par des constructions à la pelle dans des proportions presque démesurées (ex. bâtiments résidentiels de vingtaines d’étages construits par dizaines en même temps !) ; ces impressions seront confirmées par la suite de notre voyage dans l’Empire du Milieu.
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Auch wenn die Stadt nicht übermässig viel Charme ausstrahlt, diese ersten paar Tage auf chinesischem Boden haben uns gefallen, nicht nur wegen den freundlichen, dynamischen und oft lächelnden Menschen, sondern auch aufgrund des oben beschriebenen regen Treibens.
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Quelques illustrations supplémentaires / Weitere Eindrücke aus Harbin:
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wow, what a feast we had that night! 🙂 Great photos guys!