5. Magnifique et culturelle Kyoto, et son festival de Gion – Kyoto und das Gion-Festival

(du 12 au 17 juillet / vom 12.-17. Juli)

Un des multiples très jolis temples de Kyoto / Einer der zahlreichen Tempel in Kyoto

Si Tokyo est si spécifique par son caractère « urbain » et « business » qui en font la capitale économique du pays, Kyoto se caractérise par une forte imprégnation de culture japonaise, ce qui est presque normal lorsque l’on sait que la ville fut la capitale du pays durant plusieurs siècles, notamment lors de périodes très riches du point de vue culturel.

Par conséquent, de nombreux temples, et autres monuments ou lieux hautement symboliques de la culture nippone parsèment cette ville de taille plutôt moyenne (env. 1.5 Mio d’hab.) qui, encadrée de plus par de petites chaines de montagnes, possède un charme indéniable et peut être considérée comme la véritable capitale culturelle du Japon.

Le maitre-moine Kobo Daïshi veille sur Kyoto / Kobo Daishi, der Gründer-Mönch, wacht über Kyoto

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Waehrend Tokyo mit seinem typisch urbanen und « business » Charakter die eindeutige wirtschaftliche Hauptstadt Japans ist, so ist Kyoto, welches in der Vergangenheit als Sitz der japanischen Kaiser eine besondere Bedeutung fuer das Land hatte, ganz klar die historische und kulturelle Hauptstadt des Inselstaates. Es finden sich in Kyoto, welches auf drei Seiten von Bergen umrahmt ist und ursprünglich im Schachbrettmuster angelegt wurde, denn auch eine grosse Anzahl der bedeutestenden Monumente des Landes, und Hunderte, wenn nicht Tausende von Tempelanlagen, Denkmaeler und weitere Orte von symbolischem Wert.

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Echoppe typique des petites rues de Kyoto / Kleiner, typischer Laden in Kyoto

Nous passons environ quatre jours dans la ville, dont deux sont passés en vélo, moyen idéal pour se balader de manière indépendante aux quatre coins de la ville, quand même beaucoup moins grande que Tokyo (…et moins vallonnée que Lausanne 😉 ) et qui, de plus, nous permet de sentir de l’air frais, ce qui n’est pas négligeable au vu du temps toujours extrêmement chaud et humide de ce mois de juillet. Ce mois est caractérisé à Kyoto par la tenue du plus grand festival culturel du Japon, à savoir le Gion Matsuri, du nom d’un célèbre quartier de la ville, festival qui dure plus ou moins un mois avec, en point d’orgue, une parade de chars d’une dizaine de mètres de hauteur représentants différents quartiers et corporations de la ville (ainsi que quelques divinités). Les deux premiers jours sont passés avant la Parade du Gion Matsuri et l’on peut sentir dans les rues du centre l’excitation monter au fur et à mesure que l’on s’approche de la date, les tenues traditionnelles (dont kimonos pour les femmes) sont d’ailleurs légions… ce qui n’est pas pour nous déplaire !

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Jolie jeune femme en kimono qui prend la pose pour nous dans un des chars en exhibition / Eine junge Frau im Kimono posiert für uns auf einem der Festwagen

Wir verbringen vier Tage in der alten Kaiserstadt, die Haelfte davon auf Zweiraedern, dem idealen Fortbewegungsmittel um schnell und unabhaengig im eher flachen und « nicht allzu grossen » Kyoto  (ca. 1.5 Mio Einwohner) herum zu kommen. Zudem verschafft uns der Fahrtwind etwas erfrischende Abkuehlung, welche wir dankend annehmen, ist es doch weiterhin extrem heiss und schwuel… eben typisch fuer den Juli in Japan. Dieser Monat zeichnet sich in Kyoto vor allem durch das groesste und bedeutenste, kulturelle Festival Japans aus, dem Gion Matsuri, welches seinen Namen einem Quartier in der Innenstadt verdankt und mehrere Wochen dauert, wobei der Hoehepunkt ganz klar der Umzug vom 17. ist, waehrend welchem uralte und dutzende Meter hohe Festwagen mit Shinto Schreinen durch die Straßen rollen und an das Japan aus der Zeit der Kaiserherrschaft erinnern. In den Tagen vor dem grossen Ereignisse ist die steigende Aufregung in den Strassen so richtig spuerbar und je naeher der grosse Tag rueckt, desto staerker geschmueckt sind die Strassen und festlicher gekleidet die Menschen, wobei vor allem die Frauen in wunderschoenen Kimonos glaenzen.

Le renard (Fushimi) surveille le temple / Der Fuchs (Fushimi) bewacht eine Tempelanlage

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Nous commencons notre tour par la visite d’un complexe religieux, le Fushimi-Inari Shrine (sanctuaire), très joli puisque parcouru de chemins composés de plusieurs milliers de Shinto Tori (cf. « porte » de bois ou de pierre si spécifique, construits au moyen de dons privés), formant de véritables arcades rougoyantes au sein de la colline.

Nous enchainons avec une visite « indoor » du temple des mille bouddhas, qui contient …plus de 1’000 statues de bouddhas, et aux divinités bouddhistes ; ces statues, très jolies ainsi que l’histoire du temple nous permettent d’en apprendre un peu plus sur le type de bouddhisme pratiqué au Japon.

Superbe jardin du temple d'argent / Im Zen-Garten des Silbernen Tempels

Nous visiterons également la très belle cour du temple Heian Jingu (…et oui on est à Kyoto donc on visite des temples,…il y a en tout plus de milles dans la ville, dont une bonne vingtaine sont hautement recommandés !), mais aussi les jardins, absolument magnifiques, du temple d’argent (Ginkaku-Ji), ainsi que le temple Ryoan-ji où se trouve le plus fameux (et mystérieux) « jardins de pierre » du Japon, « designé par Soami (également auteur du superbe jardin du temple d’argent. Le jardin de pierre (appelé parfois aussi jardin zen, est grosso modo un jardin constitué de graviers où se trouvent diverses pierres, le tout ayant une très forte symbolique.

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A l'entrée du temple de Heian-Jingu / Der Eingangsbereich des Heian-Jingu-Tempels
Un bout du temple d'argent / Silberner Tempel

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Hello ! (Fushimi-Inari shrine)

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Wir beginnen unsere Erkundungstour mit einem Besuch des Inari-Shrines, welcher zu den aeltesten und bekanntesten Shinto-Schreinen in Kyoto gehoert und besonders bekannt ist fuer die Alleen aus Tausenden von scharlachroten Toriis, welche alle Spenden von Personen, Familien oder Unternehmen sind und auf einen Hügel hinauf fuehren, auf dessen Spitze, ungewöhnlich für einen Shintō-Schrein, das Allerheiligste (in diesem Fall ein Spiegel) öffentlich einsehbar ist.

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...dans le temple des mille bouddhas / Tausend Buddhas auf einem Haufen... 😉

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Weiter geht’s zum Sanjugendo-Tempel, seinerseits beruehmt fuer seine Tausend Buddha-Statuen und dem anscheinend laengsten Holzgebaeude Japans, dann zum Heian-jingu, der einen sehr schoenen Innenhof hat, dem Silbernen Tempel (Ginkaku-Ji) mit wunderbar gepflegtem japanischen Garten und schliesslich zum Ryoan-ji, wo wir auf einen Steingarten, manchmal auch Zen-Garten genannt, treffen, in welchem der weisse Kiesel zu exakten, endlosen Linienmustern angelegt ist und so eine Natur der Klarheit, Ordnung und Asymmetrie schafft, d.h. gemaess der japanischen Auffassung, einen idealen Ort zum Konzentrieren und Meditieren.

Le fameux jardin de pierre du temple Ryoan-ji / Der berühmte Steingarten des Ryoan-Tempels

Jardin du temple d'argent (avec reproduction du MtFuji en gravier) / Garten des Silbernen Tempels mit einer Reproduktion des Mt. Fujis (aus Kieselsteinen)


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Les bambous géants / Riesen-Bambus

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En plus de ces visites, très intéressantes, nous allons nous balader au nord-ouest de la ville dans la fameuse (et superbe) forêt de bambous géants d’Arashiyama, puis prenons une petite pause sur les bords de la rivière (qui s’appelle hozu a l’est, et katsura a l’ouest du pont !) en compagnie d’une foule de locaux et touristes venus prendre un peu de fraicheur, notamment en se baignant et traversant la riviere, qui, à cet endroit, ne dépasse pas quelques cm de profondeur.

La fameuse pagode du temple To-ji / Die Pagode des Toji-Tempels

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Nous passons également à proximité de la plus haute pagode du Japon (env. 47 m , ca reste de taille « Humaine ») et marchons à travers le bouillonnant Nishiki market, en plein quartier de Gion, qui propose notamment toute une série de mets plus ou moins délicieux à se mettre sous la dent.

A l'entrée de la forêt... / Am Eingang zum Bambuswald...

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Traversée de la rivière Hozu / überquerung und Abkühlung im Hozu-Fluss

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Einen weiteren Ausflug fuehrt uns in den Nordosten der Stadt, zum legendaeren Bambuswald Arashizyama, wo wir am Fluss (der oestlich der Bruecke Hozu und westlich davon Katsura heisst !) eine kleine Pause einschalten und zusammen mit zahlreichen Einheimischen und Touristen die Fuesse im kalten Wasser etwas abkuehlen lassen.

Natuerlich darf danach ein Abstecher zur, mit ca. 47 Metern, hoechsten Pagode der Welt nicht fehlen, bevor wir uns, im Gion-Viertel, durch die animierten Gaesschen des Nishiki-Markts schieben lassen, wo neben Lebensmittel und Fisch eine Vielzahl von « gluschtigen » und teilweise auch weniger leckeren Delikatessen angeboten werden.

La pagode de Yanaka / Die Yanaka-Pagoda

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Le soir, après être aller voir les « chars de quartier », en pleine préparation, nous partons en vadrouille dans les rues du Gion afin de mieux profiter de la vie nocturne de la ville, après être passé dans une petite (mais fameuse) ruelle au bout de laquelle se trouve une pagode, nous passons dans le quartier des geishas, où nous avons le privilège d’apercevoir trois demoiselles de sortie (assez rare, elles fuient d’ailleurs les touristes).

Plus tard, nous assistons, période de festival oblige, à des spectacles de rues la nuit, avec danse de geishas (que nous ratons de peu en fait), danse du dragon, et concert de tambours, tous ces représentations sont très agréables à regarder et donne une bonne idée de l’art du spectacle traditionnel japonais.

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Jeunes femmes en kimono /Junge Frauen im traditionellen Kimono
Spectacle de tambour japonais / Perkussiondarbietung


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Apprenties geishas (Maikos) prenant la pose / Geisha-Lehrlinge (sogenannte Maikos) posieren für uns

Nachdem wir am Abend im Gion-Viertel die schoen beleuchteten Festwagen mit den Shinto-Schreinen bestaunt haben, welche da von den Bewohnern des Viertels fuer den Umzug vorbereitet werden, lassen wir uns mehr oder weniger ziellos durch die Strassen treiben und stossen in einer Nebengasse ganz unverhofft auf drei Geishas, welche nach unserem kurzen Zusammentreffen ganz schnell wieder in einem Hauseingang verschwinden.

Etwas weiter werden auf einer kleinen Buehne verschiedene Spektakel (u.a. ein Tanz der Geishas, wovon wir aber leider nur noch den Schluss sehen, der Drachentanz, ein Perkussionskonzert) dargeboten, was uns sehr gefaellt und einen guten Einblick in die traditionellen Kuenste Japans gibt.

Lien pour télécharger la vidéo des tambours japonais / Link zum Video der japanischen Tambouren: Gion – Tambours japonais

Rue animée de Gion, le soir précédant la parade / Viel ist los in Gion am Vorabend des Umzugs

Les 2 dragons, avant la danse / Drachentanz


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Un des ''titans'' avec son équipe de tractage / Einer der riesigen Festwagen mit seiner Zugmannschaft

Le moment fort du festival est le 17 juillet, lors de la parade des chars en plein quartier de Gion, le matin, sous une chaleur écrasante et avec une foule des plus denses massée dans les rues. L’ambiance est très bonne et nous restons quelques heures pour apercevoir ces sortes de « titans », tractés à mains d’hommes, se mouvant difficilement (en particulier les tournant) en travers les rues, au rythme des musiques lancinantes des cloches et tambours, mais aussi des « clameurs » du public à chaque mouvement des chars (cf. vidéo).

Samouraï à cheval lors de la parade du soir / Ein Samurai während der abendlichen Parade

En fin de journée, des personnes à cheval et en habits de samouraïs, accompagnés d’une cohorte d’autres personnes et religieux, ouvrent une deuxième parade, beaucoup plus petite que la première.

Wie schon erwaehnt ist der Hoehepunkt des Festivals der Umzug am 17. Juli. Die Strassen sind bereits Stunden zuvor bis auf den letzten Zentimeter mit Menschen gefuellt, welche unter groesster Hitze ausharren und trotzdem in bester Laune auf die Ankunft der Festwagen warten.

Diese, riesige, turmartige Bauten, werden, unter Glocken- und Tambourinrhythmen, von Dutzenden Maenner an Seilen unter Aufwand aller Kraefte (vor allem wenn es darum geht, an den Strassenkurven nach links oder rechts abzubiegen) durch die Strasse gezogen. Eine weitere, viel kleinere Parade findet abends noch statt, waehrend welcher Samourai-Reiter, begleitet von Figuren der japanischen Geschichte, durch die Strassen des Gion-Viertels ziehen.

Cliquez ici pour télécharger la vidéo des chars / Das Video zum Umzug findet ihr hier: Gion-Parade des chars (tournant)

...En habit de moine voyageur / Alexis, in der Tracht des reisenden Mönchs

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TRES jolie jeune femme en Kimono 😉 / Ich, im Kimono, der mir sogar passt

Séduits par ces démonstrations… Nous décidons nous-mêmes de nous mettre à la page !

Nach so vielen kulturellen Eindrücken haben auch wir Lust auf etwas, den Festlichkeiten angepasste, Kleidung, die übrigens super bequem und erfrischend leicht ist !


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Principe du plancher grinçant, astucieux ! (Nijo-jo) / Erklärungen zum quietschenden Boden im Nijo-jo

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Le dernier jour sur place, nous visitons le château de Kyoto, bâtiment finalement assez peu « impressionnant » de l’extérieur (un étage) si ce n’est la muraille qui l’entoure, mais très joli, avec notamment de beaux jardins et de très belles tapisserie ; …ainsi qu’un parquet intérieur très spécial, concu pour faire du bruit lorsque l’on marche dessus, arme de défense destinée à la détection des âmes malveillantes voulant s’introduire la nuit dans les appartements du Tokuwaga Shogun (chef du gouvernement).

Vue du chateau Nijo-jo depuis les murailles / SIcht vom Schluss auf den Garten

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Unser letzter Tag in Kyoto ist dem Schloss gewidmet, welches, nachdem wir Dutzende Tempel besichtigt haben, als Gebaeude nicht viel Neues oder Einzigartiges bietet, aber einen schoenen Garten und viele buntbemalten Tapetenwaende aufweisen kann, sowie einen spannenden Boden, der quietscht, sobald man sich darauf fortbewegt, was damals als Alarmanlage gedient und den Tokuwaga Shogun, den damaligen Regierungschef, und seine Familie vor unerwuenschten Eindringlingen geschuetzt hat.

En vrac, quelques souvenirs visuels supplémentaires 🙂 / Es folgen einige, weitere visuelle Souvenirs aus Kyoto :

Bah qu'est-ce que j'ai péché moi ? (Hozu river) / Ein Knabe versucht mit seiner Dächlikappe einen Fisch zu fangen
Rencontre entre l'eau et le sol partiellement bétonné (Hozu river) / Bei der überquerung des Hozu-Fluss
Détail des bambous / Riesen-Bambus
...Ouhlala, chui un peu perdu moi ! (héron en plein centre de Kyoto 😉 ) / Ein etwas verlorener Graureiher inmitten von Kyoto
Détail des Shinto-Toris (Inari Shrine) / Ausschnitt der Shinto-Toris im Inari-Schrein
Dans les jardins du chateau / Im Schlossgarten

''Mur'' de lanternes à l'avant d'un des chars / Laternenwand an der Vorderseite eines Festwagens
A l'intérieur d'un des chars / Alexis im Innern eines Festwagens
Préparation du virage du char (dépot de batons pour faire tourner les roues) / Vorbereitungen für den Richtungswechsels eines Festwagens (Ablage von nassen Holzlatten für das Drehen der Räder)

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Rangée de Shinto-Toris au sanctuaire d'Inari / Eine ganze Reihe von Shinto-Toris im Inari-Schrein
Préparation ''live'' du repas, tout un spectacle ! / Unkonventionelle und unterhaltsame Essenszubereitung
Petite famille de bouddhas / Kleine Buddha-Familie
Rencontre de la culture ancestrale et du commerce de masse (même couleur cependant 😉 ) / Wo die Tradition auf die Moderne trifft...
Très belle lanterne à l'entrée d'un restaurant / Diese schöne Laterne ziert den Eingang eines Restaurants
Tu me fais tourner la tête-teu...
Tambour japonais / Japanische Tambouren

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